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10 raisons de préférer Pure Farming 2018

La version 1.4 est là et replace pour l’occasion Pure Farming 2018 en concurrence directe à Farming Simulator 19. Tout comme le récent article sur ce dernier, voici 10 raisons de préférer le titre polonais au champion allemand.

1 – Les graphismes

Cela fait 1 an que le jeu est sur le marché, et Unity montre ce qu’il a dans le ventre (et encore, on reste loin de ce que ce moteur 3d est capable de faire). Bien avant son concurrent, Pure Farming affichait des effets modernes tels que l’occlusion ambiante, le vignettage, le bloom, la profondeur de champ, le motion blur, etc. Autant d’effets qui ne sont arrivés sur FS qu’avec la version 19. Le résultat est là, Pure Farming est un jeu propre, sans fioriture, mais qui demande néanmoins une configuration musclée pour emmener l’ensemble.

Sur Pure Farming, quand il pleut, ça se voit.
Sur Pure Farming, quand il pleut, ça se voit.

2 – L’intelligence artificielle enfin au top

A sa sortie il y a un an, Pure Farming disposait d’ouvriers fonctionnels mais sans plus. Il pouvait arriver de rencontrer quelques bugs. Les développeurs ont choisi de réécrire tout le code de l’IA à partir de zéro avec l’update 1.2. Mais au lieu d’améliorer les choses, ils ont rendu le jeu totalement injouable. Les ouvriers ne savaient plus travailler convenablement. Face à la colère et à l’incompréhension des joueurs, IceFlames avait juré de rendre une copie convenable avec l’update 1.4. C’est chose faite, et mieux encore. Les ouvriers sont aujourd’hui capables de gérer l’intégralité des outils du jeu, y compris la presse pour réaliser les round-ballers, ce que les ouvriers du concurrent sont bien incapables de faire sans installer de mod de type CoursePlay. Pour un joueur solo, Pure Farming est le jeu qui dispose aujourd’hui de la meilleure IA.

Les ouvriers sont capables de presser.
Les ouvriers sont capables de presser l’herbe et la paille.

3 – Les dernières moissonneuses Deutz-Fahr

Comment rester insensible au vert des dernières moissonneuses Deutz Fahr ? La firme s’illustre dans le jeu depuis la dernière mise à jour et vole la vedette aux autres simulations agricoles qui ne se contente que des tracteurs de la marque.

La Deutz Fahr C9206, une moissonneuse polyvalente qui trouve sa place dans Pure Farming 2018.
La Deutz Fahr C9206, une moissonneuse polyvalente qui trouve sa place dans Pure Farming 2018.

4 – L’élevage et ses cycles plus complets

L’élevage est sans conteste l’un des points forts de Pure Farming. Moutons, vaches, cochons, volailles, lapins, chèvres… Il y a de quoi faire. Tous les animaux disposent de plusieurs stades d’évolution, aussi vous ne verrez pas une vache mais un veau lorsque vous achetez vos premiers bovins. La vache finit d’ailleurs sa carrière en steak haché. On n’est pas vegan chez IceFlames, pas plus qu’à Simulagri ^^

Dans Pure Farming, les bovins naissent veaux.
Dans Pure Farming, les bovins naissent veaux.

5 – Un gameplay différent

L’équilibre entre jeu et simulation dans Pure Farming est différent des titres concurrents. Sur certains points, il est plus avancé dans la simulation, avec par exemple, l’impossibilité de manœuvrer en arrière ou latéralement une charrue plantée dans la terre. Néanmoins, la physique des outils et des véhicules rendent le jeu plus « fun » et ludique, moins « prise de tête ». Sur ce point, c’est à chacun de juger.

6 – Les maps étrangères et leurs cultures

Pas d’incohérence dans Pure Farming. Le riz, c’est en Asie, les olives en Italie, et la fumette en Colombie 😀 Autrement dit, ce n’est pas le genre de jeu où vous ferez pousser de la canne à sucre ou du coton en Allemagne. Point fort du jeu, il est dommage que le système de déplacement en avion ne soit pas plus poussé dans son usage, et on se retrouve trop souvent à joueur sur la map de départ. Néanmoins, la possibilité de jongler d’une map à l’autre pour voir un peu de décor ou faire un bain de soleil en Italie est implantée, et il s’agit du seul jeu à la proposer.

La petite île Italienne où il fait bon récolter olives et raisins.
La petite île Italienne où il fait bon récolter olives et raisins.

7 – Le modding « pour les nuls »

Peu de temps après le lancement du jeu, les développeurs ont mis en place un outils de modding intégré et simplifié. Peut être un peu trop diront les moddeurs les plus pointilleux. Néanmoins, créer un mod dans PF est simple et ne prend souvent que quelques heures. A chaque mise à jour, l’outil évolue et intègre de nouveaux véhicules. Il est également possible d’importer ses propres personnages. Rappelons-nous qu’il aura fallu attendre la version 19 de Farming Simulator pour pouvoir seulement changer la tenue du fermier.

8 – Les modes scénarisés pour les citadins

Les jeux de simulations agricoles sont souvent difficiles à appréhender pour celles et ceux qui ne sont pas issus du milieu ou qui ne vivent pas en campagne. Giants Software propose depuis les premiers FS un système de mission pour apprendre à jouer. Cattle and Crops également. Farm Manager et Pure Farming vont plus loin et propose un mode scénarisé en plus des missions au cas par cas, vous plongeant dans une histoire bien ficelé sur fond d’héritage. Une vraie série télé !

Un scénario pour vous guider dans les grandes lignes du jeu.
Un scénario pour vous guider dans les grandes lignes du jeu.

9 -Des évolutions à chaque mise à jour

Y aura-t-il un Pure Farming 2020 ? 2022 ? 2024 ? On ne le sait pas. Mais une chose est sûre, IceFlames, sous l’impulsion de Techland, maintient son jeu à jour et ajoute du nouveaux contenus sans pour autant avoir à racheter la licence. Achetez Pure Farming, c’est un peu se dire qu’on va en avoir pour notre argent. Alors oui le contenu de départ est maigre, mais les développeurs nous montrent leur motivation à pousser le jeu vers l’avant à chaque mise à jour. Et, à l’heure des Fifa annuels ou des franchises à cycle, on ne peut que saluer la démarche.

10 – Pour jouer les rebelles et supporter le jeu indépendant

Il aura fallu attendre 2018 pour avoir une flopée de simulations agricoles à voir le jour. Choisir Pure Farming, c’est soutenir le petit jeu indépendant face aux géants du jeu vidéo. Car oui, IceFlames n’est pas Ubisoft, et sans cette concurrence parfois un peu violente, certains développeurs s’endormiraient sur leurs lauriers. Et rien que pour ça, il est parfois bon de regarder ce qui se fait ailleurs.