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Gas Station Simulator, le test : faites le plein de mini-jeux

Ce 15 septembre sortait presque en toute discrétion Gas Station Simulator, un jeu, plus qu’une simulation, au concept simple : acheter une station service abandonnée pour la restaurer. Le titre, développé par DRAGO entertainment, s’est hissé dans le top 3 Steam le jour de sa sortie, c’est dire que la version démo, publiée quelques mois avant, avait fait bonne impression.

Gas Station Simulator vous place sur la route 66, sur laquelle vous tombez nez à nez avec une vieille station service délabrée… que vous décidez d’acheter avec l’aide financière de votre tonton. Ici, pas question d’un héritage quelconque comme c’est souvent le cas dans ce genre de jeu. L’atmosphère recréé par les développeurs est, dès le lancement du jeu, remarquable, et l’Unreal Engine se charge de donner la touche finale à un environnement graphique déjà bien travaillé. Le joueur évolue dans quelques centaines de m² qui fourmillent de détails en tout genre : vieilles planches, caddies, poubelles, vitres cassées, matelas… On se retrouve dans une véritable déchèterie et il va falloir remettre de l’ordre.

Le tonton mène la danse

Dès le départ, votre oncle, avec qui vous êtes en liaison grâce à la vieille cabine téléphonique en extérieur, vous plonge dans le scénario. Il vous octroie une petite somme pour bien démarrer, qu’il va falloir rembourser… ce qui est simplement impossible. Ses « gardes du corps » viendront d’emblée vous montrer ce qu’il se passe lors que vous prenez du retard sur les dettes. Vous devrez réparer les dégâts. Mais la partie financière n’est finalement qu’une broutille dans toutes les possibilités qu’offre Gas Station Simulator.

Des mini-jeux dans le jeu

Vous vous en doutez, une fois la station ouverte, il faudra commencer les travaux tout en assurant le service à la pompe. Le tutoriel de démarrage est très bien réalisé et vous y apprendrez les principales fonctions : faire les peintures, nettoyez les sols, faire du rangement et balancer les poubelles dans les conteneurs vous occuperont pour vos premières heures de jeu. Puis la difficulté va monter crescendo, avec des objectifs fixés par le jeu.

Car la pompe n’est pas la seule activité, et il va falloir ajouter le mot « service » à votre station en proposant à vos clients l’achat de marchandises comme des sandwichs, des glaces, du matériel auto, des cigarettes, des boissons, bref toutes les bricoles que vous pouvez trouver sur une station d’autoroute moderne. C’est à ce moment que le stress va commencer à monter. Le gameplay vous fait jongler entre la pompe, la caisse, le ravitaillement via un système de commandes sur votre ordinateur, assurer la réception des livraisons, commander du carburant lorsque la citerne est vide, réparer des crevaisons, faire des vidanges et autres réparations auto,… On s’arrache vite les cheveux, mais à mesure de la progression, Gas Station Simulator vous propose quelques options pour vous soulager.

C’est ainsi que vous pourrez être épaulé par un ou plusieurs employés, auxquels vous donnerez des consignes simples : nettoyer la station, faire les pleins de carburant, ou gérer la caisse. Ouf ! Vous allez pouvoir souffler…. quelques minutes tout au plus. Car des évènements aléatoires, désactivables dans les options du jeu, vous rappellerons vite que vous n’êtes pas là pour dormir, malgré le cycle jour/nuit. Commençons par Dennis…

Le diable s’appelle Dennis

Ce petit gamin pas encore adolescent débarque de manière totalement aléatoire pour tagger vos murs ou voler votre marchandise si par mégarde vous avez laissé l’entrepôt ouvert. La plupart du temps, lorsque vous l’apercevez, il est déjà trop tard, et les murs de la station sont déjà repeint avec des dessins en forme de pénis et autres joyeusetés. Il faudra repasser un coup de rouleau par dessus pour les effacer. Le seul moyen de faire fuir Dennis est de lui lancer ce qui vous tombe sous la main en pleine tête. On aime le voisinage dans Gas Station Simulator.

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Prend ça, ptit con !

Dennis est un petit diable, mais il y a aussi des démons. Lorsque votre station sera assez grande, le jeu vous proposera d’y installer un arrêt de bus, afin d’avoir des touristes en masse et générer un beau chiffre d’affaires. Sauf que… tous les bus ne sont pas touristiques. Il peut arriver qu’un car de fêtards déguisés en aliens s’arrête à votre station. Vous l’entendrez rapidement, puisque des « boom boom boom » feront vibrer les murs. Les clients débarqués mettront le bazar dans votre station et pilleront vos stocks de marchandises. Ce qui est une bonne chose en soit puisque le chiffre d’affaire grimpera d’autant. Mais il faudra sans doute fermer la station quelques jours pour tout nettoyer.

gas station simulator aliens

Enfin, désert oblige, des tempêtes viendront créer des dunes de sable sur les parking, vous obligeant à sortir la mini-pelle pour déblayer, au risque de ne plus avoir de clients.

On pourrait continuer à parler encore des heures de Gas Station Simulator, tant il y a de micro gameplay dans le jeu. Mais soyons honnête, vous passerez quand même 80% de votre temps à nettoyer le sol et remplir les rayons. L’objectif finale est de monter votre station au niveau 5, ce qui représente une vingtaine d’heures de jeu. Cela vaut bien la quinzaine d’euros demandés sur Steam pour les joueurs PC. La version console ne sera disponible qu’en 2022.

En vidéo

Nous avons préparé une playlist sur notre chaîne Youtube. Une vidéo vaut parfois mieux qu’un long discours :

Une bonne dose de fun !

Note

Gas Station est un titre qui ne se prend pas au sérieux. Drago a réussi à produire un titre qui tient la route, avec une map de quelques m², loin des gros open world AAA.

Sur Steam