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Review : Prenez votre ticket pour Bus Simulator 21

Ce 7 septembre 2021 sort le 3e opus de Bus Simulator. Cela fait 5 ans que le studio stillalive s’adonne sur l’Unreal Engine pour sa conduite réaliste de bus en ville. Car ici, pas question de grands trajets sur plusieurs centaines de kilomètres comme pour Fernbus, on reste cantonné à l’échelle d’une ville, la toute nouvelle Angel Shores.

Et pour parcourir cette zone, stillalive et astragon Entertaiment se sont entourés, encore une fois, des plus grands constructeurs (voir liste complète ici) tel que Volvo, Alexander Dennis, Scania, Iveco, Mercedes-Benz, Man, ou encore Blue Bird. Le gameplay principal reste inchangé par rapport à Bus Simulator 18, et les anciens joueurs comme les nouveaux prendront très vite le jeu en main.

Aux commandes d’une entreprise de transport urbain, vous devrez gérer votre flotte, vos employés, mais surtout vos itinéraires au travers d’un mode scénarisé cohérent et bien ficelé, afin d’accroitre votre expérience et satisfaire les usagers. Au premier lancement, vous pourrez choisir entre 4 profils selon votre style de conduite. Pour faire court, le joueur s’orientera vers de la simu pure et dure ou vers une conduite arcade avec des commandes simplifiées. De quoi satisfaire tout le monde.

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Un scénario prenant

Comme toute bonne simulation qui se respecte, vous serez libres de vos mouvements et conduirez vos bus comme bon vous semble, à condition de respecter la signalisation. Mais le gameplay le plus intéressant vient sans doute du mode scénario, dans lequel vous serez guidé par l’équipe communale et Mira, qui reprend du service à vos côtés pour vos premières heures à arpenter les ruelles d’Angel Shores. La progression est assez linéaire, avec des objectifs clairs et facilement réalisables. Vous devrez par exemple créer des itinéraires, les interconnecter, affecter des bus de nuits pour satisfaire la demande de certains quartiers (boite de nuit oblige), acheter des bus écologiques (les bus électriques sont une nouveauté dans BS 21), augmenter le niveau de fréquentation de certains arrêts, etc. De quoi vous occuper une centaine d’heures tout de même.

Et les heures, on ne les compte pas au volant de la flotte très complète du jeu. Des bus accordéon, à gaz, électrique, et pour la première fois à impérial, il va falloir gagner votre vie pour les débloquer et pouvoir les acheter. Mais de ce côté là, ne vous inquiétez pas, Bus Simulator 21 n’est pas un jeu où vous passerez la majeure partie de votre temps à faire la compta. Non. L’argent tombe assez vite et en quantité suffisante pour permettre une progression sans retenue. stillalive a su gérer l’équilibre « plaisir de jeu / difficulté économique » à merveille, afin que les conducteurs en herbe puissent se concentrer sur le plus intéressant : la conduite en ville.

Sous le charme d’Angel Shores

Et quelle ville ! Angel Shores, la nouvelle carte américaine, est tout simplement magique, féérique. L’ancienne carte, Seaside Valley est également présente, mais bloquée lors du lancement du jeu. De toute façon, la ville US ne vous laissera pas partir. Le travail réalisé ici est sans précédent dans une simulation de bus. Même le récent et ultra réaliste The Bus n’est pas aussi vivant. Car oui, à Angel Shores, la population est présente, que ce soit en voiture, avec un trafic intelligent et dense, ou par ses piétons, qui aiment traverser la route (sur les clous tout de même) avant votre arrivée.

Le partie pris des développeurs pour un environnement coloré et plutôt fun (il suffit de voir les proportions et la démarche des PNJ pour rigoler) tranche radicalement avec les jeux concurrents. Un choix qui paye. Angel Shores chatouille les yeux et dépayse totalement. Les détails pullulent, jusqu’à trouver des canettes devant les poubelles, les bâtiments (TOUS les bâtiments) ont des intérieurs en pseudo 3D à l’instar de ce que fait Giants Software sur la map Erlengrat du DLC Alpine Farming. On prend autant de plaisir à se promener à pied qu’en bus, c’est dire !

Angel Shores a également une personnalité forte, avec des quartiers reconnaissables : zone industrielle, China Town, front de mer, collines, zones commerciales… Et une si grande carte n’est pas faite pour un seul joueur. L’IA viendra vous épauler en premier lieu.

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L’IA ne vous attend pas

L’intelligence artificielle a été revue. On ne parle pas ici d’amélioration, non. La façon de fonctionner est différente. Dans Bus Simulator 21, la ville, la vie et les transports ne s’éteignent pas, ils sont continus. Autrement dit, quand vous ne jouez pas et que vous êtes simples piétons, votre flotte continue à alimenter la ville, ce qui contribue encore plus à donner ce sentiment de vie. D’ailleurs lorsque vous souhaitez prendre un bus pour attaquer un itinéraire, en solo, vous aurez le choix entre démarrer de zéro avec le bus (tant pis pour votre collègue IA si il était dedans) ou alors monter dans le bus avec un conducteur IA. Vous pouvez commencer par un petit « contrôle des billets SVP » avant de demander au conducteur de bouger son derrière du siège pour vous laisser conduire. Mieux, si vous êtes piétons, vous pouvez consulter les horaires de passages sur un arrêt, le jeu vous dira alors à quelle heure passera le prochain bus. Et croyez moi, vos collègues sont ponctuels. Du moins pour l’IA… car les collègues humains c’est encore autre chose.

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L’entreprise multijoueur reste une référence

Le fonctionnement du multijoueur reste à peu près identique à Bus Simulator 18. Vous créez une entreprise, puis vous invitez jusqu’à 3 amis pour une partie à 4. Vous pouvez laisser la partie en mode libre, auquel cas tout le monde pourra vous rejoindre. Un système de droit permet de régler qui peut faire quoi (achat de bus, création d’itinéraire, etc.) afin de préserver votre partie.

Le multijoueur fonctionne en mode synchronisé. C’est à dire que chaque joueur faisant partie de l’entreprise dispose d’une copie de l’entreprise sur sa propre plateforme. Concrètement, si « Kevin » veut jouer seul dans son coin pour progresser dans les missions, « Vincent » et « Bruno » verront cette progression lorsqu’ils reviendront sur la partie plus tard. Encore une fois, la vie et l’entreprise ne s’arrête jamais ! Cette gestion du multijoueur est tout simplement ce qui se fait de mieux en terme de simplicité. Il n’est pas rare de voir vos potes débarquer dans leur bus, alors que vous êtes en train de conduire et que vous n’étiez pas au courant de leur présence. Chacun reste libre de ses activités, mais Bus Simulator 21 vous propose un mode « spectateur » dans lequel vous irez faire le contrôle de billets pendant que votre ami conduit. Immersion totale !

Au final, on peut dire que la recette prend bien, encore une fois et que la franchise dispose aujourd’hui d’une base solide. Les développeurs ne s’écartent pas, et peaufinent le jeu tant sur la technique que sur le gameplay. Bus Simulator 21 est disponible sur presque toutes les plateformes : PC Steam, PS4, Xbox One, et consoles next-gen en retro compatibilité (pas de mode optimisé pour le moment… mais en a-t-on besoin…).

La version Steam est en promo chez Gamesplanet pour sa sortie : moins de 30€ !

La team Univers-Simu en live

Rare : une simulation FUN !

Note

Stillalive a pris des risques en orientant sa simulation vers un mode de jeu orienté arcade. Mais cette décision paye, et Bus Simulator 21 est une simulation avec des objectifs simples, accessibles pour un énorme plaisir de jeu. Attention, jeu incroyablement addictif en multijoueur !

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