Seafarer se présente comme une simulation maritime ambitieuse signée par astragon, sortie en accès anticipé ce 7 octobre 2025, avec une roadmap vers une version complète prévue pour 2026. Le pitch : prendre la barre, choisir une carrière (transport de marchandises, secours/remorquage, etc.), développer une flotte et naviguer dans un vaste monde ouvert.
Gameplay & contenu actuel
L’accès anticipé propose déjà des choix de “factions” / voies de carrière (cargo vs. sauvetage/remorquage) et un bon panel de missions : transport, inspections de cargaisons, interventions de secours, remorquage, et plus. Le jeu combine des phases de navigation longues et posées (ce qui plaira aux purs fans de simulation) avec des moments plus interactifs à bord (réparer des moteurs, attacher des cargaisons, déplacer le personnage sur le navire). Ces mécaniques donnent de la variété et évitent que la conduite ne devienne uniquement du « “ »point A → point B ».
Technique et sensation de mer
L’un des points forts mis en avant est la simulation dynamique de la mer : vagues, météo et interactions physiques infléchissent réellement la conduite et la stabilité des bateaux. Astragon utilise une techno dédiée pour les vagues (NVIDIA WaveWorks 2.0 est mentionné) et on sent que l’effort est porté sur l’immersion — le roulis, la génération d’écume et le comportement des navires sont des éléments centraux.
Monde ouvert, rythme et immersion
Le monde ouvert est vaste : plusieurs ports et villes, des panoramas qui alternent le joli et le plus basique. Les trajets peuvent être longs, à l’instar d’un Ships at Sea, et c’est plutôt normal pour une simu maritime, donc il faut aimer le rythme contemplatif et la gestion de voyages. On peut recruter des membres d’équipage (utile sur les gros navires) et progresser pour débloquer ou améliorer des bâtiments et bateaux. Pour l’instant, la personnalisation des navires est limitée à des options prévues par les devs, et la personnalisation des tenues en début de partie casse un peu l’immersion (on voit mal le marin partir en survet…).
Limites actuelles & points à surveiller
Comme tout accès anticipé : contenu incomplet et promesses à tenir. On commence à connaitre la musique et, 5 minutes avant d’écrire ces quelques lignes, une roadmap a été dévoilée par les développeurs. Elle nous emmène en 2026 (et + encore) et on apprend l’existence d’un futur mode Coop en ligne, en plus d’une extension de la map, de l’arrivée de nouveau gameplay et de nouveaux navires.
Verdict ? (temporaire…)
Si vous aimez les simulations maritimes lentes, l’aspect “gestion de carrière” et l’immersion météo/mer, Seafarer est à suivre – et l’accès anticipé est une bonne porte d’entrée pour suivre l’évolution du jeu et donner son feedback. Mais si vous préférez les jeux finis et peaufinés, mieux vaut attendre que le soft sorte de l’EA. Dans l’ensemble, les premières impressions sont positives : base solide, sensations maritimes convaincantes, mais travail nécessaire pour atteindre le potentiel annoncé.