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Test Farming Simulator 19 : Gameplay et maps, des changements bienvenus

Sans révolutionner le genre, Farming Simulator 19 apporte tout de même quelques changements mineurs dans le gameplay, à commencer par sa nouvelle gestion de la ferme.

Si vous n’avez jamais joué à Farming Simulator, alors vous découvrirez dans FS 19 un gameplay beaucoup plus intuitif que les précédents. C’était un souhait de Giants Software : ouvrir le jeu aux nouveaux venus. Pari réussi ?

« Le fermier, il est trop stylé« 

Point de départ d’une partie, votre fermier. Il s’agit d’une des nouveautés de FS 19, vous devez désormais, à l’instar d’un titre concurrent made in Pologne, personnaliser votre agriculteur. Ici, pas de cotte de travail ou de bottes en caoutchouc : votre fermier des temps modernes a la classe. Chemise retroussée, jean, casquette aux innombrables logo et lunette de soleil : le large de choix de combinaisons devrait satisfaire la plupart des joueurs non-agri.

Homme, femme, couleur de peau, etc. Créez votre fermier à votre image.
Homme, femme, couleur de peau, etc. Créez votre fermier à votre image.

3 modes de jeu

Une fois votre agriculteur bien défini, place au mode de jeu. Giants pense toujours aux jeunes joueurs de son titre Pegi 3, avec un mode « Nouveau fermier » qui n’est autre que le mode de jeu par défaut de Farming Simulator 17. Vous commencez avec du matériel, une ferme, des silos, et des bâtiments déjà intégrés à la map sur laquelle vous allez jouer. Bref, ce mode ayant fait ces preuves, il aurait été dommage de l’exclure. Mais cette version 19 propose également, aux plus chevronnés, 2 nouveaux modes de jeu : « Gérant de la ferme » et « Partir de zéro ».

Dans le premier, vous disposez d’un large capital financier et vous devez acheter vos terres, vos matériels, et constituer vos élevages. Dans le second, vous partez avec… RIEN, et il vous faut effectuer des missions en tant qu’ouvrier pour prospérer. Il s’agit du mode le plus difficile du jeu, et on l’attendait !

Des maps à demi créées

Pour les vieux joueurs que nous sommes – si vous êtes sur univers-simu.com, il y a de grandes chances que vous en fassiez également partie – c’est le mode « Gérant de la ferme » qui nous fait de l’œil. Dans ce mode, vous découvrirez, dès le démarrage, une des nouveautés de Farming Simulator 19 : les bâtiments plaçables.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, seules 2 cartes sont jouables : Ravenport, une carte américaine, et Fellsbrunn, une carte allemande. Estancia Lapacho, du DLC FS 17 Platinum, devrait revenir dans une version remaniée via le modhub du jeu. L’une comme l’autre tranche radicalement avec les décors du précédent épisode. Vallonnées, colorées, remplies de détails (poubelles, bâtiments en travaux,…), les 2 cartes sont absolument magnifiques (avec une préférence pour la carte USA). Que vous choisissiez l’une ou l’autre, il vous faudra l’agrémenter et placer vos étables, prairies, et autres silos de stockage. Comment ? En passant par le menu « boutique », tout simplement. Le Giants Engine fait le reste. Il suffit de dire où vous souhaitez placer votre bâtiment, le jeu adapte le relief de la carte automatiquement.

Les bâtiments sont désormais plaçables. Il suffit de les acheter en boutique.
Les bâtiments sont désormais plaçables. Il suffit de les acheter en boutique.

Si l’idée est excellente, dans la pratique on se retrouve très souvent avec l’impossibilité de placer le bâtiment ou le silo là où on le souhaite car le moteur du jeu n’arrive pas à niveler correctement le terrain, les dévers étant trop importants.

Vous vous dîtes peut être : « Mais, on doit placer ces éléments dans nos parcelles ? ». Perdu ! Contrairement à Farming Simulator 17, vous n’achetez plus une parcelle, mais un terrain. Ce dernier comprend la plupart du temps une parcelle et son environnement (arbres, herbe,…). Certains terrains, vendus moins cher, ne disposent pas de champ. Rien ne vous empêche d’y placer votre ferme, ou de l’exploiter pour le bois.

Les terrains englobent le plus souvent une parcelle et ses alentours.
Les terrains englobent le plus souvent une parcelle et ses alentours.

Missions

Farming Simulator 17 avait déjà fait un grand pas en avant pour permettre aux nouveaux joueurs d’apprendre à jouer en réalisant des missions. Il suffisait de venir sur une parcelle et de s’y voir proposer un job. Aujourd’hui FS 19 va plus loin en proposant, directement dans l’interface du jeu, un menu mission. Transport, épandage, récolte,… ce menu s’agrémente automatiquement à mesure que vous jouez. Idéal pour casser un peu la routine et se faire de l’argent de poche. Pour réaliser le travail, vous devez soit utiliser votre matériel, soit le louer. Vous pourrez faire votre propre ETA en mode solo ! Très bien vu de la part de Giants Software !

Avec ou sans votre matériel, des missions s'ajoutent à mesure que vous jouez.
Avec ou sans votre matériel, des missions s’ajoutent à mesure que vous jouez.

En solo, faire confiance aux ouvriers

Ils sont toujours présents et prêts à mettre la main à la pâte, les ouvriers de Farming Simulator 19 fonctionnent comme leurs « ancêtres » de la version 17. Il suffit d’amener le matériel en bordure de champ pour pouvoir activer un salarié sur une tâche précise. Simple et efficace. Et le problème est bien là. Nombre de joueurs attendaient une évolution notable, il n’en est rien. Pire, les ouvriers sont la plupart du temps incapables de gérer les reliefs de bordure de parcelle, tombant dans le vide avec le matériel. Farming Simulator 19 inclut du gros matériel, avec des outils à grande largeur de travail, et l’intelligence artificielle n’est pas du tout adaptée à leur usage.

L’ensilage n’est toujours pas possible en envoyant 2 ouvriers : un dans l’ensileuse, l’autre en suiveur avec une remorque. D’ailleurs, même en simple suiveur, avec vous aux commandes de l’ensileuse, ça ne fonctionne pas. Cela devient problématique pour un jeu qui affiche sa 10e année, et quand on voit les progrès d’un jeu concurrent comme Cattle and Crops, encore au stade développement, qui permet d’envoyer les ouvriers à l’autre bout d’une carte pour effectuer une tâche.

Bref, l’IA est la bête noire de cette nouvelle version. Combien de joueurs ne jouent qu’en solo ? Impossible à dire, mais ce sera autant de agriculteurs virtuels déçus par ce volet.

Cas classique, l'ouvrier coince le matériel dans les grands dévers, vous obligeant à le descendre manuellement, puis à la repositionner correctement au champ.
Cas classique, l’ouvrier coince le matériel dans les grands dévers, vous obligeant à le descendre manuellement, puis à la repositionner correctement au champ.

Le multijoueur à la rescousse !

Mieux qu’un « bête » ordinateur, les humains sont plus aptes à conduire les engins du jeu. Le multijoueur évolue pour notre plus grand plaisir, car ce mode de jeu a fait, depuis la version 11, la force de cette simulation de référence. LA grosse nouveauté, c’est cette possibilité de créer plusieurs fermes au sein d’une même partie, séparant les biens et les finances de chaque joueur. C’était une demande forte de la communauté existante. Giants Software a écouté le bon peuple. Une  seule ombre au tableau : lorsque vous reprenez une partie multi en solo, les fermes sont fusionnées définitivement. Ainsi, une partie en ligne doit rester en ligne, et la location d’un serveur dédié devient particulièrement conseillée.

La suite de notre dossier FS 19