C’est le coup d’envoi pour la version mobile de SnowRunner. Ce 18 mai, la Nintendo Switch accueille une conversion du titre phare de Saber Interactive. Et les développeurs maitrisent la plateforme comme personne. On se rappellera du portage improbable et pourtant réussi de The Witcher 3. Ici, on est dans un travail tout aussi qualitatif. Après tout, c’est leur bébé.
Sans compromis
Premier lancement du jeu, on se retrouve sur une page d’accueil identique à la version PC que nous arpentons depuis plus d’un an maintenant. A une différence près : les mods. La version mobile, qui pousse la console de Nintendo dans ses derniers retranchements, ne fera pas plus. Mais les véhicules du jeu de base sont déjà complets et suffisants. Du côté des options, tout y est. Clin d’œil sympa, l’écran tactile est utilisé ici pour faire apparaitre une loupe afin de pouvoir lire les textes, souvent petits. Bien vu de la part des développeurs, surtout sur la Switch Lite qui dispose d’un écran tout juste suffisant.
On lance le jeu
On commence donc une nouvelle partie et nous arrivons dans le Michigan, l’un des 3 environnements disponibles…. Attendez ! Où sont les autres ? He bien le jeu de base ne comprend aucune des 4 updates (phases) de la version PC. Pour les avoir, il faut passer à la caisse. Si SnowRunner Switch se trouve en version physique sous la barre des 30 euros, il faudra par la suite débourser 6,99 euros pour les phases 1,2 et 3, et 11,99€ pour la phase 4… ou opter pour un season pass annuel qui comprend toutes les extensions. Quoi qu’il en soit, on reste dans les 60 euros pour le jeu complet ce qui correspond au tarif d’un jeu Switch fraichement sorti. Et la version de base offre au moins une centaine d’heures de jeu.
Bon revenons dans le Michigan, où l’on commence nos premiers tours de roues. C’est la claque ! Visuellement, la Switch est poussée au maximum (le ventilateur vous le rappelle) et affiche des graphismes fluides et d’une bonne finesse. On ne voit pas d’effet d’aliasing, et le distance clipping est remarquablement géré. Les décors sont présents, et étoffés. L’éclairage reflète sur les carrosseries des véhicules qui sont d’ailleurs parfaitement modélisés. La taille de l’écran limite de toute façon la possibilité de voir la finesse des textures comme on pourrait le faire sur la version PC.
Côté difficulté – et c’est à vérifier auprès des développeurs – « il me semble » que la physique ait été revue. On a l’impression de moins s’enliser dans les mares de boue. Mais ce n’est peut être qu’une impression, qui semblerait logique puisque cette version Switch s’adresse à un public plus jeune et moins expérimenté que les hardcore-gamers que nous sommes sur nos PC. Et tant qu’on parle de la physique, celle des véhicules est simplement parfaite, celle du terrain, encore une fois, exploite à 200% les capacités de la Switch, notamment dans les environnements enneigés où chaque roue laisse sa trace au sol.
Et même le multijoueur
Si la difficulté est insurmontable, vous pourrez toujours faire appel à vos amis. SnowRunner Switch propose de lancer votre partie avec 3 de vos amis. Les 4 joueurs pourront donc réaliser un convoi à condition de posséder un abonnement Nintendo Online, à l’instar des autres consoles.
Une vidéo plutôt qu’un long discours
Enfin si vous voulez voir réellement à quoi ressemble le jeu, RDV sur notre chaîne Youtube pour ce live découverte durant lequel on a arpenté le principalement Michigan.
Sans compromis
La claque !
A l'exception des mods, SnowRunner sur Switch offre une expérience complète du titre original de Saber Interactive. Il pousse la console de Nintendo dans ses derniers retranchements et propose aux joueurs l'un des plus beaux jeux mobiles actuellement disponibles.
